Workshop ATK, workshop national des étudiants en Architecture et Paysage.
Le workshop ATK est le rassemblement annuel des étudiants en architecture et paysage de France, se retrouvant, le temps d’une semaine, pour un atelier de conception et de réflexion intensif. Il est le workshop national des écoles d’architecture et de paysage.
C’est un événement de l’UNEAP, Union Nationale des Etudiants en Architecture et Paysage (http://www.uneap.fr/).
ATK permet aux étudiants d’échanger autour de problématiques à l’échelle urbaine. C’est aussi l’occasion de mettre une ville et une école en lumière le temps d’une semaine, ponctuée d’animations, de visites et de conférences. Mélange parfait entre travail intense et divertissement, ATK est un moment riche en découvertes culturelles.
ATK, c’est une invitation pour le grand public à venir découvrir la restitution de cette semaine de collaborations.
Thématique :
La thématique 2018 s’inscrivait dans la continuité de l’initiative Rennes 2030 menée par la ville de Rennes, partenaire de cet événement.
Avril 2030:
“Depuis plusieurs décennies, les scientifiques alertent sur les changements climatiques, l’épuisement des ressources naturelles, le gaspillage d’énergie, sans succès. Le modèle de la mondialisation entraîne des importations toujours plus importantes, des circuits de distribution toujours plus longs. Les technologies d’assistance ont atteint un tel niveau que la part de population inactive est en constante hausse. Pour un individu moyen, travailler est rarement nécessaire ; une économie de loisir se développe alors, et l’enferme dans un modèle consumérisme, individuel, d’auto contemplation.
Les fractures s’agrandissent. Inégalités de richesse, inégalités d’accès aux ressources, inégalités face au soin. Les fractures se traduisent également dans le territoire : la campagne est désertée et entièrement dédiée à la production alimentaire, alors que la population s’entasse dans les villes, où la pollution de l’air a atteint un niveau critique, devenant un problème de santé publique. Face à ce constat, la ville de Rennes décide de réagir.
La pollution n’est plus supportable : des mesures sont prises pour interdire tout véhicule polluant dans l’enceinte de la rocade. Désormais, seuls les piétons, cyclistes et transports en communs circulent dans Rennes. De nombreuses voies, parkings, places de stationnement sont libérés.
Aussitôt, ces espaces deviennent des lieux d’initiatives citoyennes. Les habitants reprennent petit à petit leur indépendance par rapport aux moyens de subsistance. La terre commence à jaillir à nouveau sous les pavés, et progressivement les projets fleurissent, rendant des immeubles voire des îlots entiers autonomes en nourriture, eau et énergie”.
Avril 2060:
“La ville, portée par ses habitants, souhaite accompagner cette révolution douce et aller encore plus loin : pour retrouver du sens dans son modèle économique, social et culturel, elle décide de devenir la première métropole autonome du monde. Elle cherche pour cela à s’appuyer sur les voies abandonnées, potentiel foncier inespéré.
Elle met alors en place Rennes 2090 : 30 ans pour repenser la ville, intégrer les nouvelles formes de mobilités, réinventer les interactions, devenir autonome”.
Conférences :
Différentes conférences se sont tenues pendant le workshop avec :
– Mercredi 4 avril : François Seigneur (Architectonomes) et Yannick Gourvil,
– Jeudi 5 avril : Philippe Madec
– Vendredi 6 avril : PAP (Paysages de l’Après Pétrole)