PROJET D’ARCHITECTURE 7
available in englishE711 : Atelier d’architecture
Objectifs
L’objectif de l’atelier est d’aider l’étudiant à :
- acquérir une démarche intellectuelle, spéculative et interrogative qui lui est propre;
- concevoir un projet à différentes échelles : paysagère, urbaine, architecturale ; explorant les thématiques de l’atelier : la revitalisation des centres bourgs et des petites villes, l’intervention sur l’existant à valeur patrimoniale et en site «ancien» (y compris l’approche théorique), l’intelligence constructive notamment dans le rapport aux structures anciennes à l'écologie ;
- développer des connaissances et des savoir-faire liés à ces thématiques.
Le projet est abordé comme activateur de connaissances, d'outils et de méthodes
Contenu
L'atelier se base sur le constat actuel que les communes bretonnes se développent aujourd’hui de façon privilégiée en extension urbaine, sur le mode pavillonnaire, fortement consommateur en foncier, alors même que les centres anciens, en dépit de leur urbanité et de leurs qualités intrinsèques, ont tendance à être désinvestis par les habitants, les commerces, les services. Cette problématique revêt des aspects divers : économiques, démographiques, environnementaux, sociaux, culturels… Dans la réflexion sur l’ensemble de ces dimensions et sans s’en détacher, il est intéressant de pouvoir aussi porter un regard critique et des interrogations susceptibles de renouveler et d’enrichir une approche patrimoniale.
De fait, un centre est avant tout un lieu porteur d’identité, un espace qui cristallise des représentations, qui forge l’image d’une commune, d’un territoire, et cela notamment au travers d’un patrimoine plus ou moins remarquable et reconnu.
Proposer une stratégie d’intervention, exploiter et comprendre le potentiel du lieu, maitriser les notions de préexistence, de réutilisation, de transformation, d’évolution, de restructuration, de renouvellement urbain... telles sont les ambitions de l’atelier.
Cette année, l'atelier s'intéressera à Marcillé-Robert, commune d'Ille et Vilaine située au Sud Est de Rennes. Le choix de ce site, permet de travailler sur le temps court d'un semestre en abordant différentes échelles d'analyse et d'action : géographie, aménagement, bâtiment, c’est à dire du paysage au détail d'architecture.
Une convention de partenariat a été signée avec la commune de Marcillé-Robert et l'Etablissement Public Foncier de Bretagne
Mode d'évaluation
Plusieurs échéances au cours du semestre permettent d'évaluer l'avancé du travail, mais le rendu final prime.
La capacité à élaborer un projet pertinent, l’argumentation du projet par l’analyse, la finesse du rapport au contexte et le respect des contraintes sont les critères décisifs de l’atelier.
Travaux requis
Présence impérative les 26 et 27 septembre : déplacement pédagogique à Marcillé-Robert sur 2 jours, hébergement assuré sur place par la commune
ECTS | Cours | TD | Pondération |
---|---|---|---|
13crédits | 0heures | 112heures | 90% |
Marion
Faunieres Dominique
Jézéquellou Hervé
Perrin Frédéric
Sotinel
+ 13 Philippe Madec
Stéphane Chevrier Pauline Marchant Christophe Gauffeny Guillaume Lenfant Olivier Helary Marie Hertig Piquerel Dorian Taburet Nadia Perroteau Can Onaner Mathilde Sari Henri Bony Valérian Amalric |
E711 : E711a Faunières/Gauffeny
Objectifs
MASTER / U711a Enseignants : Marion FAUNIÈRES, Christophe GAUFFENY
Habiter demain à KERNOA, Paimpol
L'atelier est mené en partenariat avec la Ville de Paimpol, la DDTM22 et le CAUE22
Les quartiers de logements collectifs des années 60/70 où vit une bonne partie de la population des villes sont vraisemblablement le grand chantier des années à venir. Au regard des crises énergétiques et climatiques, de l'évolution des familles, des nouveaux des modes de vie et des exigences de confort actuelles, une réflexion s'impose.
Les logements collectifs sociaux de Kernoa à Paimpol, idéalement situés à proximité du centre-ville et du bord de mer, ont été construits à la fin des années 60. Dans un contexte pavillonnaire, Kernoa est perçu comme une rupture urbaine, un isolat social et urbain malgré son cadre arboré. La Ville de Paimpol et le bailleur social, Cotes d'Armor Habitat, s'interrogent actuellement sur le devenir de ce quartier. Les questions de démolition-reconstruction et de réhabilitation ou de ré-emploi sont au cœur des débats actuels.
Implantées à l'origine en marge du centre urbanisé dans un espace agricole parsemé de fermes et de maisons isolées, les barres de logements sont aujourd'hui au cœur d'un quartier résidentiel pavillonnaire prisé. Les bâtiments, constitués de barres et de plots, présentent des problèmes d'isolations thermique et acoustique ainsi que d'accessibilité. Les typologies trop grandes sont souvent peu adaptées aux familles actuelles. Les vastes espaces extérieurs engazonnés et boisés offrent un cadre de qualité et un potentiel pour de nombreux usages individuels ou collectifs (terrain de football, jardins partagés associatifs, braderies).
Une réflexion sera menée à l'échelle urbaine pour comprendre le rôle et l'impact de cet ilot dans la continuité urbaine entre ce secteur pavillonnaire et le centre-ville tout proche. Dans le même temps une analyse des bâtiments et des logements sera développée : fonctionnelle, structurelle, sociale. Il s'agira de
confronter les différents enjeux économiques, écologiques, sociaux et architecturaux pour orienter les stratégies urbaines et architecturales.
La visite d'opérations de logements neufs et réhabilités à Saint-Nazaire est prévue début novembre.
Problématiques abordées
- Lecture urbaine (continuité et rupture, flux, morphologie...)
- Place de la voiture et des différents modes de déplacement
- Qualification des espaces extérieurs
- Mixités sociale et générationnelle
- Mixité fonctionnelle
- Démolition-construction / réhabilitation ( argumentation étayée)
- Modes d'habiter et nouvelles typologies
- Confort des logements (phonique, thermique, d'usages, spatial)
- Espaces et services partagés / sociabilité et consommation
- Appropriation des lieux par les habitants
- Qualité environnementale et recherche d'une autonomie énergétique
- Densité (le nombre de logements devra être au minimum maintenu à son nombre actuel de 233)
La démarche architecturale nécessite des attitudes contradictoires à la fois pragmatique et prospective, réaliste et utopique, économique et poétique. Un travail d'observation, d'analyse et d'écoute des acteurs politiques et professionnels permettra d'avoir un point de vue personnel et de prendre position dans une attitude exploratoire.
Les questions de sociabilité, de confort, d'économie et de structure n'excluent pas la poésie et la singularité des lieux, ni la question environnementale, désormais centrale
Contenu
Etapes
Une première étape de compréhension du contexte et l'élaboration d'une stratégie d'aménagement se fera en équipe. La seconde étape concernera le développement de projet architecturaux individuels ou en binôme. (rendu final le 29 janvier)
1er et 2 octobre : Une immersion de 2 jours sur place permettra une appropriation sensible et la collecte de données objectives. Les représentants de la DDTM et du CAUE nous accompagneront. Les élus et urbanistes de la Ville de Paimpol présenteront les enjeux et leurs objectifs pour ce quartier et nous rencontrerons les habitants de Kernoa.
Novembre : Visite d'opérations à Saint-Nazaire
20 ou 27 novembre : présentation des stratégies aux élus et professionnels
5 ou 12 février 2021 : Présentation des projets aux élus et professionnels
Mode d'évaluation
Evaluation
Contrôle continu 30 % (investissement, qualité des réflexions et productions régulières, progression)
Projet 70 % ( dont rendu intermédiaire en équipe 30 % et projet final individuel 70%)
Travaux requis
Production
Maquette et 3D - Documents graphiques - Diaporama - Maquette 1/100
E711 : E711b Can Onaner/Bony/Sari/Amalric
Objectifs
L’architecture de la foule
La foule non humaine
Enseignement du projet M1&2, ENSA de Bretagne, 2020
Can Onaner, Valérian Amalric, Henri Bony et Mathilde Sari
Ce studio de projet vient en continuité de l’atelier de l’année dernière qui se proposait de travailler sur un type de bâtiment singulier : celui d’une architecture de la foule.
Entre la place publique, l’agora ou l’acropole à ciel ouvert et les grands espaces communs couverts comme les théâtre, les bains, les grands bazars, les bibliothèques ou les usines, l’architecture de la foule nous est apparu comme étant un type qui reste à inventer.
Cette année, l’atelier s’intéressera à un type de foule singulier : la foule non humaine.
En effet, une foule non humaine peut prendre différentes formes qui à priori s’éloignent des rassemblements importants et des « mouvements de foule » urbaines. Elle peut même s’y opposer : un virus comme celui du Covid peut par exemple être considéré comme une foule non humaine. A l’image de la foule humaine, son principe est celui de la fusion, du débordement et de la contagion – comme la foule humaine, elle ne cherche qu’à s’agrandir et à transgresser les limites que l’on cherche à lui imposer. Mais si une pandémie est une foule non humaine, elle nous pousse paradoxalement à rester chez nous, à ne surtout pas envahir les rues. De surcroit, cette nouvelle foule contagieuse nous indique les chemins de la campagne, vers des modes de vies non urbains, non densifiées. Des vies isolées. Sans afoulement.
Le virus comme foule contagieuse s'opposerait-il à la foule des humains ? Le virus, foule lui-même, chose vivante parmi les vivants est-il la force qui interdit la réapparition des foules urbaines ? Certes. Mais ce qui importe, n'est pas tellement la forme de la foule (humaine ou non humaine) mais la transgression de l’ordre social qu’elle entraine, le suspens de l’état des choses qu'elle peut engendrer.
Bien entendu, au-delà du virus, la foule non humaine peut désigner le vivant dans son ensemble : un nuage d’oiseaux se déplaçant par milliers, une forêt d’arbre bougeant sous le vent. Pour autant, un rassemblement de vivants non humain ne constitue pas nécessairement une foule, de la même manière qu’un attroupements d’individu ne fait pas foule, mais masse… Pour qu’il y ait foule, il faut qu’il y ait un mouvement, un débordement. Un troupeau d’animaux constitue-t-il une foule ? Peut-être au moment d’un mouvement qui déborde les limites qui lui sont attribuées. Un amas de plantes peut également constituer une foule quand il envahit et déborde le cadre qui lui incombe. Une forêt naturelle est davantage une foule qu’une plantation d’arbres; une plantation en feu est davantage une foule qu’un alignement d’arbre.
Le rapport de l’architecture à une foule non humaine est analogue à celui qu’elle a à une foule humaine : l’architecture cadre, ordonne, limite et massifie les foules. De la même manière qu’elle compacte les foules humaines en les contenant dans un espace donné, sur une place, un stade ou un amphithéâtre, ou leur impose un mouvement orienté et délimité sur un boulevard ou une autoroute, l’architecture conditionne également les foules non humaines : elle ordonne les arbres dans une peupleraie, elle organise l’agriculture sur des plateaux superposés, elle enferme les animaux dans des zoos, elle accumule et agence une foule d’objets de consommations dans des entrepôts gigantesques, elle stocke les données virtuelles dans des grands « Datacenter »…
Ici encore, s’intéresser à l’architecture de la foule non humaine, c’est s’intéresser autant à l’architecture comme cadre, comme bords, qu’à la foule comme transgression et débordement. Peut-être même à l’inversion de ces attributs.
Contenu
Méthode de Projet et déroulement du semestre
La méthode de conception ne présuppose ni programme, ni commande précise. A partir de références architecturales et filmographiques, les étudiants définiront eux-mêmes des scénarios où l’architecture interagit avec une foule non-humaine de leur choix. Le projet consiste à matérialiser ces scénarios en les inscrivant dans l’espace et dans le temps. Les scénarios seront dans un premier temps pensés hors sol, en partant de dispositifs spatiaux issus de références architecturales.
Les références (deux semaines : vendredis 9 et 16 octobre, journées entières)
Une première phase d’analyse et de dessin à partir des références architecturales permettra de comparer des bâtiments qui accumulent et organisent des individus non humains, à travers des paramètres différents comme l’échelle, le rapport au site, la forme symbolique, la disposition spatiale, les modes d’occupation, les transformations dans le temps, etc. Le rendu de cette phase prévoit un tableau thématique de dessins et/ou de maquettes, où chaque dessin/maquette devient le lieu d’une expérimentation plastique et graphique qui met en avant les caractéristiques des bâtiments étudiés.
Les dispositifs (deux semaines : jeudi 22 octobre l’après-midi et vendredi 23 octobre toute la journée, jeudi 29 octobre l’après-midi et vendredi 30 octobre toute la journée)
En s’inspirant des bâtiments analysés et redessinés, une seconde phase consistera à élaborer des dispositifs architecturaux impliquant les foules non-humaines ; des dispositifs qui inscrivent les foules non-humaines dans l’espace et dans le temps, envisagent leur cadrage et leur débordement : une porte pour contrôler les passages ; une série d’arcades pour filtrer les mouvements ; des coursives et des passerelles pour enjamber ; des boîtes pour contenir ; des plateaux pour accumuler et stocker ; des voiles pour cacher à la vue, etc. Le rendu de cette phase se fera en maquette et avec de courtes séquences vidéos qui utiliseront les maquettes comme support. Le travail en maquette permettra de dimensionner précisément ces dispositifs, de leur donner une matérialité. Le travail en vidéo donnera à voir l’action de l’architecture sur les foules non humaines : un mouvement, une atmosphère, des fonctions normées, mais aussi des situations et des événements qui échappent à ces normes.
Cette seconde phase sera accompagnée par l’intervention de Mathilde Sari, spécialisée en montage vidéo, qui fera un cours théorique avec des références multiples sur le rapport entre architecture et cinéma.
Les scénarios (une semaine : vendredi 6 novembre toute la journée)
En partant des premiers dispositifs élaborés, une troisième phase consistera en l’écriture et le dessin d’un scénario problématisé développant les usages, les temps, les formes et les espaces d’une architecture de la foule, sans site spécifié. Le scénario prendra en compte l’impact social (humain) des foules non humaines. Les propositions peuvent être aussi bien réalistes, qu’utopiques ou dystopiques : un Datacenter transformé en « théâtre de la mémoire » (projet de l’atelier de l’année 2019-2020) ; un laboratoire stockant des souches virales avec la suite que l’on peut imaginer ; une fourrière à voiture ou animale transformée en espace culturel ; une déchèterie devenant le chantier d’un nouveau quartier ; une serre agricole devenant un lieu d’habitation ; un musée d’histoire naturelle où l’on étudie le devenir humain de l’animal, tout en imaginant un devenir animal de l’humain…. Le rendu de cette phase se fera par l’écriture d’un court texte et le dessin d’un storyboard, décrivant l’évolution d’une architecture en 3 ou 4 phases.
Le site (deux semaines : jeudi 12 novembre, journée entière ; vendredi 13 novembre journée entière ; jeudi 19 novembre journée entière ; vendredi 20 novembre journée entière)
Cette quatrième phase consistera à analyser le site de la ZAC Baud-Chardonnet et l’espace industriel à l’est – la « Plaine de Baud », le « Trans-fer », les entrepôts de « Bio-coop », la déchèterie « Plaine de Baud » et la fourrière de Rennes – afin d’en extraire une lecture critique susceptible d’enrichir la réflexion sur l’architecture de la foule (non humaine). Il s’agira de s’intéresser à la réalité physique et sociale du site, autant qu’au projet de ZAC de Reichen&Robert, de manière critique, afin d’envisager l’inscription du scénario précédent dans ces lieux.
Henri Bony, architecte, interviendra les jeudi 12 et 19 novembre pour une première découverte du site et la réalisation d’un travail cartographique. L'objectif est le dessin d'une carte au 1/3333 de 80cm*80cm soit une étendue d'environs 2,5km de côté. Cette carte sera partielle et témoignera d’une lecture singulière du site. Elle servira également d’outil de notation sur lequel les étudiants pourront indiquer les points de vue des relevés vidéo qui se feront parallèlement, à partir du vendredi 13 novembre, en présence de Mathilde Sari, Valérian Amalric et Can Onaner. L’enjeu est de produire un court film narratif, entre « fiction » et « documentaire », qui inscrit le scénario dans le site. Une projection collective de ces films sera faite le vendredi 20 novembre. Un cours théorique avec des références multiples sur le rapport entre espace et cinéma sera donné par Mathilde Sari.
Le projet architectural (quatre semaines : vendredi 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre, journées entières)
La cinquième phase sera l’occasion de constituer le projet architectural en partant des dispositifs spatiaux, des scénarios et des story-boards établis précédemment, en les inscrivant sur le site. L’architecture de la foule non humaine, pensée d’abord à travers des dispositifs autonomes, sera métamorphosée par la confrontation au site, autant que les prérogatives du projet de ZAC de Reichen&Robert se verront transgressées par l’architecture de la foule.
Le rendu de cette phase, sera en plan, coupes, perspectives et documents graphiques à différentes échelles, y compris des plans et coupes de situation montrant l’inscription du projet dans son site à une large échelle.
Le film et le rendu général (trois semaines : jeudi 14 janvier toute la journée, vendredi 15 janvier toute la journée, jeudi 21 janvier toute la journée, vendredi 22 janvier toute la journée et la semaine du 25 au 27 pour finaliser les rendus)
La sixième et dernière phase sera l’occasion de fabriquer un dernier film reprenant les précédents, afin de représenter l’idée de l’architecture de la foule non humaine construite par la rencontre du site, des scénarios et des dispositifs architecturaux.
Le story-board du film sera fixé et validé le jeudi 14 janvier au soir. Les maquettes servant de support au films seront réalisés jusqu’au jeudi 21 janvier. (Les maquettes, éventuellement réalisés en laser cut, nécessiteront la préparation du fichier de découpe en amont et une prise de rdv pour la machine laser. Les matériaux nécessaires à a maquette devront être commandés en amont auprès de l’école)
Les prises de vue seront faites les mercredi et jeudi 20 et 21, le montage se ferra en parallèle jusqu'au mercredi 27 janvier. D’une longueur maximum de 5 minutes, en grande partie basé sur le principe de stop motion, le film sera monté à partir des photos de maquettes et de dessins, de prises de vues réalisées sur le site, et potentiellement à partir d’images d’archives.
Le film sera projeté au jury final, le jeudi 28 janvier, en accompagnement des autres documents.
Tout le long du semestre, le travail se fera en groupe de 2 à 4 étudiants.
L’atelier de projet sera encadré de manière hebdomadaire, tous les vendredi, par Can Onaner et Valérian Amalric, architectes.
Mathilde Sari, spécialisée en montage vidéo, interviendra trois fois dans le semestre, les jeudi et vendredi, pour les phases Dispositifs, Site et Film.
Henri Bony, architecte et enseignant à l’ENSA de Versailles, interviendra les jeudis 12 et 19 novembres.
Les 4 enseignants seront présents au jury final pour lequel seront également invités des personnalités extérieures.
Mode d'évaluation
-Atelier (participation à l'atelier, aux cours et aux rendus intermédiaires - y compris films) : 40%
-Rendu final devant un jury extérieur (y compris films) : 40%
-Book du semestre après le jury final : 20%
E711 : E711c Jézéquellou/Lenfant/Sotinel _ Processus et contextes : hybridations
Objectifs
Cet atelier accorde une importance particulière à la cohérence du processus de conception et à l'exploration des potentiels programmatiques et contextuels du projet d'architecture.
Ce dernier est vu comme un processus où s'inventent des stratégies d'usages et d'espaces (hybridation programmatique) qui permettent d'élaborer une nouvelle forme de vie dans une situation locale singulière. Une approche critique des programmes et des contextes permet ainsi d'identifier les forces qui travaillent l'objet architectural dans sa conception.
Contenu
L’attention est portée sur la création de situations locales spécifiques. Hybridation horizontale et verticale des programmes, mixité sociale, mixité générationnelle, relation entre densité et intimité, action sur les espaces publics… sont autant d’éléments auxquels nous sommes particulièrement attentifs. Mais l’accent est également mis sur les processus temporels de fabrication de la ville. Ainsi, le projet est vu autant comme un processus à construire que comme un objet résultant définitif. Il s’agit ainsi de mettre en question la relation fonction/espace de manière à redonner sa place à l’habitant, à la complexité et à l’indétermination de ses usages pour explorer des dispositifs formels hybrides qui permettent la transformation et l’adaptation des espaces.
« D'une certaine manière, les bâtiments dits « mixtes » ont toujours existé : l'immeuble haussmannien, par exemple, n'a cessé de mêler les fonctions. Il était ainsi courant que son rez-de-chaussée accueille un petit commerce, épicerie ou boulangerie, dont les senteurs d'épices et de bon pain montaient ensuite agréablement vers les appartements des étages supérieurs... La mixité fonctionnelle devenait aussi sociale, puisqu'il n'était pas rare qu'un édifice accueille au fil de ses étages artisan, médecin et petite entreprise. Cette superposition n'a pas résisté au XXe siècle. Durant l'après-guerre, la reconstruction des villes s'envisage à partir de grands zonages : habitat, travail, loisirs. A la même époque, les grands ensembles sortent de terre. A la fin des années 1970, la remise en question violente de ces géants bétonnés et de l'urbanisme fonctionnel entraîne la redécouverte de la mixité...
… Aujourd'hui le principe a été tellement acté que la question ne se pose plus...
… La mixité, oui, mais comment ? »
Charlotte Fauve - dossier « mixité fonctionnelle » revue EK n°32 mai 2013
Pour le premier semestre de l'année 2020-21, cette recherche d'hybridation programmatique se fera au travers d'une proposition de renouvellement urbain dans un faubourg rennais, boulevard de Vitré, sur le site du Bois Perrin, emprise de l'ancien centre hospitalier Guillaume Régnier.
E711 : E711d Piquerel/Chevrier/Perroteau
Objectifs
LA FABRIQUE: Conception et pratique du projet architectural, urbain et paysager
titre :
Péri-Urbanité(s) et Ruralité(s) en Centre Bretagne à l’horizon 2080
Une démarche prospective pour une vision territoriale renouvelée.
Contenu
PARTENARIATS
Dans le cadre de deux appels à projets lancés par la Région en 2017 et en 2020 sur la thématique « Dynamisme des bourgs ruraux et villes de Bretagne », le Parc Naturel Régional d'Armorique (PNRA), l’Etablissement Public Foncier de Bretagne (EPFB) et le CAUE 29 accompagnent des communes dans des démarches de renouvellement urbain et de revitalisation de centres-bourgs.
Afin de contrer les mécanismes de dévitalisation du milieu rural, les communes mettent en place des plans d’actions basés notamment sur le dynamisme commercial, le renforcement de centralités urbaines et la recherche d’habitats alternatifs au modèle pavillonnaire.
Afin d’élargir les champs de la recherche et de l’innovation en milieu rural, notre équipe d’enseignants a formalisé un partenariat pédagogique avec le PNR d’Armorique. Les étudiants de l’atelier projet de master (master Ensab & master Moui de Rennes 2) étudieront deux communes retenues à l’AMI : Plougonven et Brasparts.
Nous avons choisi ces deux communes qui sont représentatives de deux contextes différents. Plougonven est situé dans le bassin de vie de Morlaix aux portes des Monts d’Arrées et Brasparts est représentatif d’un bourg rural plus excentré du sud des Monts d’Arrées. L’étude de leurs centres et surtout la compréhension de leur territoire élargi (intercommunalité, PNRA, région…) permettront d’appréhender les fragilités et forces de ce contexte rural de Centre Bretagne.
ENJEUX Prospective et utopie(s), au service des territoires
Outre la problématique de la dévitalisation du milieu rural, comment vivrons-nous dans 50 ans en Centre Bretagne avec la radicalisation du changement climatique et l’évolution des modes de vie ?
Alors que l’urbanisme réglementaire, parfois décorellé du contexte, peine à créer un cadre de vie satisfaisant et pérenne, quelles seraient demain les nouvelles pratiques d’aménagement et nouvelles méthodes qu’il conviendrait de penser et d’expérimenter pour pour définir du projet local soutenable et durable ?
HYPOTHESES
Et si les réponses à l’urgence climatique et aux mutations sociétales, étaient davantage considérées comme une opportunité historique pour les milieux ruraux, une ambition plus qu’une contrainte, permettant à ces derniers d’inventer des nouveaux récits de territoires désirables et éco-responsables ; de fonder une nouvelle éthique du territoire.
A partir de ce postulat, nous posons la question suivante :
Si demain, en Bretagne, les choses changeaient … que ferions nous ?
Si les crises sanitaires mondiales, augmentaient les périodes de confinement…que le télétravail se généralisait …Comment nos établissements humains s’en trouveraient-t-ils modifiés ?
Si la montée des eaux et le retrait de trait de côte, obligeaient une partie de la population littorale à préférer l’arrière pays rural …Comment nos territoires accompagneraient-ils ces mutations ?
Si de nouvelles crises pétrolières ou sanitaires, remettaient en cause l’usage low cost du transport aérien, la société des loisirs s’orientait-elle vers le tourisme régional et local ?
Si l’évolution du climat Breton renforçait l’attractivité régionale, nos territoires ruraux ne seraient-ils pas, en position naturelle, pour accueillir les déplacés climatiques ?
Si notre agriculture changeait de modèle avec notre rapport à la terre…et si la propriété foncière n’était plus le modèle dominant… quelles transformations pour nos paysages agricoles et la gestion du foncier ?
Si les filières des matériaux non renouvelables étaient interdites …quelles nouvelles matérialités pour les projets construits ?
Si les déserts numériques disparaissaient et que de nouvelles mobilités se renforçaient…quelles modifications pour les infrastructures rurales ?
Si l’autosuffisance alimentaire et l’autosuffisante énergétique devenait un modèle urbain …
Et si… Et si …
L’élaboration de scénarii fictionnels au sein de l’atelier, aussi variés que pertinents, permettront d’interroger l’évolution des modes de vie dans le contexte local.
Ces fictions « probables » engagent de fait, les étudiants, les élus, les habitants et les concepteurs à se départir de leur vision traditionnelle des territoires pour penser sereinement les mutations, formaliser de nouvelles stratégies de territoires contextualisées et surtout faire émerger des projets ruraux concrets, inventifs et partagés.
L’atelier de master aura pour objet la formalisation de ces « utopies concrètes ».
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE L’ATELIER
Au cours du semestre Les étudiants de l’atelier de master seront amenés à développer, dans une démarche prospective, une stratégie urbaine de dynamisation du territoire et un projet architectural, de stade esquisse. Le projet « construit » devra être éco-conçu et en lien direct avec la stratégie urbaine.
La programmation urbaine influencera les formes bâties et le tissu urbain donnant naissance à une architecture locale, contextualisée et citoyenne. Et réciproquement, le projet architectural sera nourri de la pensée territoriale.
Le travail de projet se fera en équipe pluridisciplinaire de 5 étudiants issus de champs universitaires variés (géographie, architecture, sociologie, droit, aménagement, urbanisme, etc), l’enjeu étant de maintenir la co-conception du projet tout au long du semestre et d’aboutir à un projet final enrichi de la multiplicité des regards.
Les rencontres de terrain permettront à chaque étudiant d’être en contact direct avec les différents acteurs du territoire (élus locaux, habitants, entreprises, milieux associatifs, architectes et paysagistes conseils), de réfléchir aux outils et méthodes employés actuellement en matière d’aménagement et de questionner leur adaptabilité pour penser le territoire et l’architecture locale de demain.
L’encadrement pédagogique sera assuré par Marie Hertig Piquerel (architecte urbaniste) assistée de Nadia Perroteau, (architecte et urbaniste) et de Stéphane Chevrier, (sociologue) qui interviendront régulièrement dans le déroulé de l’atelier.
Stéphane Chevrier, notamment spécialiste des questions de prospectives, co-animera les Ateliers Prospectifs.
Des partenaires institutionnels ou experts extérieurs (EPF, CAUE 29, architectes et paysagistes conseils) seront amenés à intervenir ponctuellement au cours de l’atelier ou à participer aux jurys.
PHASES
Les grandes étapes de l’atelier :
- Entreprendre un diagnostic détaillé pour une connaissance fine des territoires ruraux.
Apprendre à identifier les potentiels, les ressources matérielles et immatérielles qui constituent la biodiversité naturelle, sociale et culturelle des territoires.
- Produire des travaux d’analyse sur les différentes échelles spatiales (du territoire à l’architecture) et temporelles (du passé au présent) où sera questionné l’aménagement du territoire (la juxtaposition des zones d’activités et zones pavillonnaires sans lien avec le centre bourg, la vacance des centres-bourg, la situation singulière des hameaux, la mutation du paysage agricole…)
- Engager un travail projectuel et prospectif par l’écriture d’un récit communal (récit politique, social, environnemental et économique) basé sur un changement de paradigme sociétal fort. Le récit fictionnel servira de toile de fond à la démarche de projet urbain, architectural et paysager.
- Scénariser autour des usages pour créer des lieux, publics ou privés, rendant possible le « Vivre ensemble » et le « Faire société ».
- Formaliser un projet urbain et architectural écoresponsable basé sur des évolutions des paysages et des formes bâties pour réinventer une densité désirable pour un monde rural habité et résilient.
Mode d'évaluation
Travail continu. Evaluation collective et individuelle
Travaux requis
TRAVAUX REQUIS
PHASE 1#DIAGNOSTIC ET ORIENTATIONS : Définir une posture, un regard
- Exploration collective in situ / (2 jours)
- Diagnostic sensible et diagnostic territorial documenté / Analyse urbaine
- Animation d’ateliers prospectifs (avec la collaboration de Stéphane Chevrier)
- Ecriture d’un récit communal prospectif
- Premières orientations d’aménagement
intentions à 3 échelles : grands territoire / orientations communales / premières intentions de programme architectural
RENDU INTERMEDIAIRE 1# Diagnostic et Analyse urbaine / Récit / enjeux et stratégie d’aménagement
(Power point – Lecture du récit – Documents graphiques du diagnostic et intentions)
2# FIGURATION Interaction projet urbain / projet architectural
Présentation du concept urbain :
• Définir la programmation urbaine générale, les thématiques et secteurs impactés :
- Climat et démographie
- Paysage et structure agricole (trame bleue, trame verte, paysage agricole…)
- Réseaux et infrastructures (mobilités, énergie, ressources, nouvelles techno.)
- Formes urbaines et formes bâties (bourg, hameau, patrimoine ou architecture domestique, espace public, foncier, public, privé …)
- Structure sociale et politique (moyens et gouvernance)
- Nouveaux modèles économiques et filières de territoire
• Définir la programmation et les usages / la répartition spatiale des activités :
-Naissance d’une figure urbaine (1/2000)
-Naissance d’une figure architecturale (esquisse 1/200)
RENDU Formalisation du projet urbain et paysager sous forme d’un plan global cohérent et « coordonné ». Représentation des scenarii d’évolution des formes bâties et tissus urbains.
(power point – première vidéo – maquette conceptuelle)
3# FORMALISATION
• Préciser et détailler la composition urbaine et l’esquisse architecturale
en termes de techniques, d’esthétique, de matérialité et d’exigence environnementale pour une mise en œuvre éco-responsable.
RENDU FINAL
une vidéo de 15 min – une maquette de site – 2 formats A0 et carnet A3 ou une notice illustrée
E711 : E711e Marchant/Souquet : Héritage urbain
Objectifs
- concevoir un projet à différentes échelles : paysagère, urbaine, architecturale ; explorant les thématiques de l’atelier : la revitalisation des centres bourgs et des petites villes, l’intervention sur l’existant à valeur patrimoniale et en site «ancien» (y compris l’approche théorique), l’intelligence constructive notamment dans le rapport aux structures anciennes et à l'écologie ;
- développer des connaissances et des savoir-faire liés à ces thématiques.
Le projet est abordé comme activateur de connaissances, d'outils et de méthodes
Contenu
L'atelier se base sur le constat actuel que les communes bretonnes se développent aujourd’hui de façon privilégiée en extension urbaine, sur le mode pavillonnaire, fortement consommateur en foncier, alors même que les centres anciens, en dépit de leur urbanité et de leurs qualités intrinsèques, ont tendance à être désinvestis par les habitants, les commerces, les services. Cette problématique revêt des aspects divers : économiques, démographiques, environnementaux, sociaux, culturels… Dans la réflexion sur l’ensemble de ces dimensions et sans s’en détacher, il est intéressant de pouvoir aussi porter un regard critique et des interrogations susceptibles de renouveler et d’enrichir une approche patrimoniale.
De fait, un centre est avant tout un lieu porteur d’identité, un espace qui cristallise des représentations, qui forge l’image d’une commune, d’un territoire, et cela notamment au travers d’un patrimoine plus ou moins remarquable et reconnu.
Proposer une stratégie d’intervention, exploiter et comprendre le potentiel du lieu, maitriser les notions de préexistence, de réutilisation, de transformation, d’évolution, de restructuration, de renouvellement urbain... telles sont les ambitions de l’atelier.
Cette année, l'atelier s'intéressera à Saint-Aubin-du-Cormier, commune d'Ille et Vilaine située au Nord Est de Rennes. Le choix de ce site, permet de travailler sur le temps court d'un semestre en abordant différentes échelles d'analyse et d'action : géographie, aménagement, bâtiment, c’est à dire du paysage au détail d'architecture.
Une convention de partenariat a été signée avec la commune de Saint-Aubin-du-Cormier, et l'Etablissement Public Foncier de Bretagne
Mode d'évaluation
Plusieurs échéances au cours du semestre permettent d'évaluer l'avancé du travail, mais le rendu final prime.
La capacité à élaborer un projet pertinent, l’argumentation du projet par l’analyse, la finesse du rapport au contexte et le respect des contraintes sont les critères décisifs de l’atelier.
Travaux requis
Présence impérative les 8 et 9 octobre : déplacement pédagogique à Saint-Aubin-du-Cormier les 2 jours avec retour sur Rennes le soir
E711 : E711g Perrin/ Taburet
Objectifs
- SENSIBILISATION À UNE APPROCHE PLASTIQUE DE L'ARCHITECTURE .
- OBJECTIVER LA DIMENSION INTUITIVE DANS UN PROJET PAR L'AUTOCRITIQUE .
- MAITRISE DES DIFFÉRENTES ÉCHELLES DU PROJET .
- MAITRISE DES ÉCO-MATÉRIAUX , DES NOUVEAUX MATÉRIAUX ET APPLICATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES .
- MAITRISE D'UN PROJET DANS UN CERCLE VERTUEUX .
- APPROCHE DE LA LUMIÈRE .
- MAITRISE DE LA COMMUNICATION .
Contenu
CONTENU :
- ANALYSE SENSIBLE DU CONTEXTE URBAIN ET PROPOSITION D'UNE INSTALLATION PLASTIQUE SUR LE SITE DU PROJET.
- CONCRÉTISATION D'UNE PENSÉE ABSTRAITE ET SENSORIELLE , EN UNE VOLONTÉ FORMELLE.
- ÉLABORATION D'UN MANIFESTE A TRAVERS L'EMERGENCE DU MÉCANISME DE PENSÉE PROPRE A CHACUN.
- TRAVAIL SUR LA PORTÉE D'UN PROJET DANS SON CONTEXTE URBAIN DIURNE ET NOCTURNE.
- TRAVAIL SUR LES DIFFÉRENTES ÉCHELLES DU PROJET ( l'espace/le corps/la main).
- EXPÉRIMENTATION SUR LES ÉCO-MATÉRIAUX , RECHERCHE SUR LES NOUVEAUX MATÉRIAUX ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES .
PROGRAMME :
'' CENTRE DE TRAITEMENT DE NOS DÉCHETS OCÉANIQUES ''
Atelier de tri sélectif,Espace de traitement,Espace de stockage,Laboratoires de recherche,Fab-Lab, Ateliers/résidences d'Artistes et de Chercheurs,
Bar/Restaurant,Amphithéâtre,Galerie d'Art,Bureaux,Accueil,Pépinière d'entreprises ...
Ce Programme reste totalement évolutif afin de tendre vers un cercle des plus vertueux ...
SITE DU PROJET :
- Chaussée des corsaires à St MALO
- WORK-SHOP AUTOUR DE LA LUMIÈRE
- TENUE D'UN CARNET DE BORD
- PRODUCTION D'UN MANIFESTE
Mode d'évaluation
-RENDUS INTERMÉDIAIRES : 50%
-RENDUS FINAL : 50%
Travaux requis
-MAQUETTES A TOUTES LES ÉCHELLES .
-IMAGES 3D jour/nuit ( de l'installation Plastique et du Projet) .
-PRÉSENTATION FINALE SUR A0 DE L'ENSEMBLE DE LA DÉMARCHE .
-FLYER A CHAQUE RENDU ( support pour l'apprentissage au graphisme) .
-CARNET DE BORD INDIVIDUEL .
-PROTOTYPE D'UN LUMINAIRE DANS LE CADRE DU WORKSHOP SUR L'ÉCLAIRAGISME .
E712 : Théorie de l’architecture
ECTS | Cours | TD | Pondération |
---|---|---|---|
1crédits | 12heures | 0heures | 10% |
Marion
Faunieres Dominique
Jézéquellou Hervé
Perrin Frédéric
Sotinel
+ 4 Philippe Madec
Pauline Marchant Marie Hertig Piquerel Can Onaner |