“Revenir au métier”

BIOGRAPHIE :
Aline et Jean Harari, architectes diplômés d’UP6 en 1979, ouvrent leur agence en 1986 après avoir collaboré avec Patrick Bouchain à partir de 1981, en particulier pour la construction du Théâtre Équestre Zingaro à Aubervilliers.
De 1989 à 1997 Jean Harari est directeur des études de l’Atelier Public d’Architecture et d’Urbanisme de Blois où il réalise l’antenne universitaire François Rabelais et la Bibliothèque Abbé Grégoire (labélisées Patrimoine du XXème siècle en 2017 et 2023). En 2016 le projet de 49 logements sociaux à Saulx-les-Chartreux obtient l’Équerre d’Argent Habitat.
De 1997 à 2017 Jean Harari enseigne le projet urbain à l’ENSAPLV. Au cours de cette période Aline Harari poursuit l’activité de leur agence à Paris. A ce jour ils ont conçu et conduit une quarantaine d’opérations, des ensembles de logements sociaux essentiellement, et une quinzaine d’équipements publics.
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PRÉSENTATION :
“Plutôt que l’exercice d’une profession qui détermine une position sociale, des conditions d’exercice, des rapports contractuels assortis d’une rémunération, l’architecture est d’abord un métier, c’est-à-dire une pratique qui possède ses outils, ses principes, sa démarche, celle du projet, mais aussi sa relation très particulière au réel qui le confronte à l’édification et à l’expérience du chantier. Depuis quelques décennies ce travail est affecté de profonds changements qui le questionnent. Les jeunes étudiant(e)s qui aujourd’hui s’engagent dans cette voie vont être, dans les années qui viennent, confronté(e)s à des réalités bien différentes de celles qui prévalent encore aujourd’hui. A l’occasion de cette conférence de clôture de la première année de Licence je voudrais essayer de préciser les enjeux d’une définition de l’architecture comme métier, sachant que pour les futurs architectes, elle dominera leurs questionnements dans la suite de leur formation et au-delà.
J’aborderai 3 questions essentielles. Tout d’abord les rapports de l’architecture à la ville, à son héritage et à la place qu’y occupe l’habitation. Puis celle des outils de projet et en tout premier lieu du dessin, l’instrument principal de son élaboration. Enfin la question constructive et celle de la matérialité du projet, dimension incontournable de sa fabrication”

Mardi 11 juin 2024, 14h, Salle de conférences