Retour à la maison
Par Aline Rodrigues-Lefort et Hélène Soubiran, "Atelier Provisoire", Bordeaux.
>> Le mercredi 18 avril 2018 à 18h.
Présentation :
À l’Atelier Provisoire, nous ne sommes pas « un » architecte, mais « plusieurs », nous sommes un collectif, une coopérative d’architecture.
Notre lieu de travail n’est ni une agence, ni un cabinet. C’est un « atelier ».
Le mot atelier, pour dire le lieu où se façonne notre architecture. Pour marquer aussi notre attachement à la maquette comme outil de recherche, de formulation, de transmission, d’explication, et de partage. Nous tenons beaucoup à ce terme qui renvoie à la fabrication de l’architecture comme ouvrage non seulement conceptuel mais aussi manuel et artisanal.
Le mot provisoire pour évoquer une méthodologie de travail à plusieurs.
Six architectes, deux architectes par projet, soit quinze combinaisons de dialogues pour formuler une architecture collective.
Notre atelier est situé dans une impasse, très calme d’un quartier ouvrier de la ville. Il a des grandes baies vitrées et une terrasse en bois qui donne sur un jardin arboré. Il ressemble à une maison et il ressemble à la maison d’à côté.
Un de nos premiers projets fut une petite maison neuve, une maison « économique », une maison à 100 000 €.
Par la suite, il y en eut d’autres, puis des programmes différents, des écoles, des crèches, des petits équipements toujours économiques et un jour, des logements sociaux, très économiques.
Apprendre à faire de l’architecture à faible coût fut notre première école. Quand les contraintes sont si fortes, il faut dégager ce qui est important, ce qui est essentiel, se poser la question : « qu’est ce qui fait maison ? ».
Et parvenir à le faire, avec peu.
Aline RODRIGUES LEFORT et Hélène SOUBIRAN.
Bibliographie disponible au centre de documentation :
– « Démarche de projet », Lajus Pierre, A Vivre, 2004, n°21, p.98-101
– « Maison-boulot », Quinton Maryse, Le Moniteur architecture, 2009, n°187, p.97-107
– « Un système modulaire à ossature bois », Le Moniteur architecture, 2011, n°205, p.22-23