Aux rythmes de l’Odet
Étudiants
Enseignants
Quai de l’Herminier : criée + local associatif de la pêche de Bénodet + salle d’exposition (803 m2), café (89m2), commerce (110 m2), maison du vélo (141 m2), glacier (110 m2), bibliothèque autonome (110 m2), promenade piétonne, place événementielle (1160 m2), zone technique de la criée (500 m2), place + quai pour les navettes touristiques (730 m2), parking souterrain de 230 places.
Belvédère (84 m2)
Port de plaisance : yacht club (328 m2 + 248 m2 d’espace extérieur), capitainerie (359 m2), laverie (33 m2), commerces (230 m2), restaurant (217 m2), plateforme place du port (2 500 m2), espace entrepreneurial (1500 m2), zone technique (500 m2), promenade piétonne, parking végétal 160 places et aménagement urbain 10 hectares.
Promenade du quai de l’Herminier au port de plaisance : Nouvelle continuité urbaine du front maritime.
Intervention urbaine, paysagère et architecturale, le projet prend place sur la portion Nord-ouest du front maritime de Bénodet, allant du quai de l’Herminier au port de Plaisance.
Cette intervention tend à recréer une continuité de la promenade au fil de l’eau tout en diversifiant/revitalisant les sites qu’elle traverse en en faisant des entités charnières de Bénodet qui s’adaptent à ses différentes temporalités annuelles. Une requalification des programmes existants et l’apport de nouveaux programmes tels qu’une criée, un centre entrepreneurial régional et divers points culturels de petite échelle visent à multiplier les lieux de rencontre et d’échange entre locaux et visiteurs, mais aussi à attirer de nouveaux usagers et donc inciter de nouvelles pratiques de l’espace urbain, par ailleurs requalifié. Le stationnement des voitures y tient désormais une place secondaire, s’insérant de manière à respecter les atouts spatiaux et paysagers du front maritime. Le paysage reprend désormais sa place sur ces plateformes artificielles l’ayant autrefois colonisé.
L’intervention architecturale emprunte son vocabulaire à la poétique maritime en le reformulant dans un contexte contemporain. Un observatoire qui se dresse tel un phare, un port qui vient se jeter à l’eau et un quai rythmé par des architectures assimilables aux maisons de pêcheurs d’antan. L’authenticité du bois, de la toile et du granit rencontrent l’élégance du verre, du béton et du métal.
La notion de séquences, entendues comme diversité d’atmosphères rythmant la linéarité de la balade, se trouve traduite architecturalement par un système constructif homogène de portiques, qui cadrent et dynamisent les intérieurs. Interfaces entre la terre et la mer, les bâtiments tiennent lieux de refuge pour celui qui arrive ou qui part et celui qui vient se rapprocher de l’eau. Le travail de peau, tantôt enveloppante tantôt filtrante, permet de garder un contact visuel privilégié avec l’environnement.