Rez-de-chaussée, rez-de-vie du constat à l’expérimentation
Étudiants
Enseignants
Intervention urbaine d’une partie choisie de l’Avenue de la Plage avec inventaire des rez-de-chaussée vacants, 13 logements individuels regroupés, du T2 au T4.
Aujourd’hui au cœur des petits bourgs, nombreuses sont les promenades rythmées par les volets clos des maisons vacantes et les rez-de-chaussée désespérément vides. Le problème n’est d’ailleurs pas qu’esthétique, il est aussi social et économique.
Conscientes que l’architecture n’est pas LA solution mais un instrument crédible pour proposer des alternatives, notre démarche est avant tout expérimentale.
Les observations furent d’abord urbaines. Ainsi, Bénodet s’avère être un terrain de jeu riche de cas concrets et variés. C’est donc l’occasion pour nous d’imaginer un manifeste, adaptable à des situations similaires. Propositions spatiales, structurelles et palette de matériaux composent une boîte à outils, choisis en fonction des scénarios.
Notre démarche se poursuit, tel un projet pilote, par un programme de logements neufs. C’est l’occasion de s’interroger sur les usages en rez-de-chaussée, entre espace public et espace privé, degré d’intimité, alternative à la maison individuelle et vie en communauté.
Et puisque le cœur du propos concerne toujours Bénodet, réfléchir à son intégration dans la rue de la plage, en terme d’unité et de matérialité.