PROJET D’ARCHITECTURE
available in englishE612 : Projet d’architecture
ECTS | Cours | TD | Pondération |
---|---|---|---|
12crédits | 0heures | 112heures | 70% |
Sébastien
Penfornis Can
Onaner Julia
Tournaire Véronique
Zamant
+ 2 Marie Taveau
Athanassia Sakellariou |
E612 : Groupe 1 : A. Favé, T Sakellariou, M. Taveau, S. Penfornis
Objectifs
Objectifs
- reconnaissance et compréhension du contexte urbain, paysager, géographique et des enjeux associés à ce territoire.
- capacité à explorer des modes de représentation adressés aux échelles d’analyse et aux thématiques.
- capacité à comprendre, déconstruire et présenter à un groupe élargi les grands principes et orientation d’un projet d’urbanisme.
- s’engager dans la fabrique de la ville et de proposer une vision (spatiale, programmatique, politique) pour transformer un site
- Qualité de l’ancrage et de la posture de projet den relation avec son contexte.
- Articulation des enjeux liés au contexte et au programme
- Cohérence de la démarche de projet
- capacité à comprendre l'emboîtement des échelles et le phasage des actions à mener
- Représentation et communication du projet
- Prise de risque et engagement
Contenu
TERRITOIRE ET UTOPIE
Et si l’espace pédagogique de l’atelier était celui d’une rencontre entre un site et un imaginaire. ?
La notion de territoire sera ici abordée par la traversée d’une ancienne infrastructure ferroviaire du nord au sud de la Bretagne.
Nous envisageons la reconnaissance d’un possible projet d’aménagement en imaginant que ce réseau ferroviaire Nord / Sud soit l’infrastructure majeure reliant 2 gares LGV : Saint Brieuc et Auray.
Nous nous focaliserons sur le secteur de Saint Brieuc en imaginant la réactivation de ce tracé ferroviaire et le métabolisme de ce territoire situé entre Terre et Mer.
La notion d’utopie s’appuiera sur la mise en récit d’une société qui travaille 3 heures par jour, comme énoncée dans le roman d’Hadrien Klent (La paresse pour tous), programme électoral à une présidentiel.
Comment cette nouvelle réalité peut-elle redéfinir les contours de l'aménagement du territoire, nos modes de vie et d’habiter à l'horizon 2100.
L’utopie pourra s’incarner aussi dans les outils ludiques à tester au sein de l’atelier. Collages, maquettes sensibles seront au service de la fabrique d’un imaginaire au cours du processus de projet.
Topotypes : le sol comme fondation, ressource et programme
Nous reconnaissons le sol, sa fertilité et sa géologie comme des ressources sur lesquelles se fondent et se construisent des récits communs
Ces trois aspects sont les fondements de notre pédagogie, le terrain en tant que programme et ressource, comme fondation sur la façon d’articuler l’habiter avec le territoire.
« Topotypes » propose d’initier les étudiants/tes dans une démarche prospective, multiscalaire et pluridisciplinaire qui se concentre sur l’étude d’un large territoire habité en transformation.
En reconnaissant le paysage comme une forme d’urbanisme et une infrastructure, « Topotypes » explore différents modus operandi pour participer à accompagner et orchestrer les transformations territoriales en cours et à venir.
LES 3 ETAPES DE L'ATELIER :
Temps 1 ATLAS
4 séances
visite de site le 07 MARS 2025
travail en groupe ( 4 personnes)
Travail d’analyse du territoire, de sa géographie et de ses composants paysagers, urbains et infrastructurels
outils à solliciter : cartographies
Temps 2 MODÈLES
4 séances
Travail d’analyse en binome
Comprendre :
Pratique d’un urbaniste, architecte , paysagiste ?
Contexte géographique, socio économique et historique
Inscription dans un contexte urbain /paysager
Densité ?
rapport espace ouvert / espace bâti
relation entre programme et formes urbaines
typologies d’habitat (épaisseur / hybridation des programmes, parking)
échelle et identité des espaces publics
20 PROJETS URBAINS à étudier
20x2 = 40 étudiants
Temps 3 VISION
8 séances
Travail individuel
élaborer un plan guide et aborder l’ensemble des étapes :
1 - DIAGNOSTIC ET ORIENTATIONS
2 - SCENARIOS : le temps des possibles
3 - APPROFONDISSEMENT
Il s’agira d’explorer le métabolisme d’un site en imaginant un quartier,
nouveau cadre de vie dans une dimension prospective :
Comment habiter ce territoire en 2100 ?
Quelles seront les formes urbaines et densités à proposer en 2100 ?
Quelles seront les programmations à imaginer sur les deux sites de projet ?
Comment concevoir des espaces publics structurants pour le quartier ?
Quel phasage à imaginer pour orchestrer ces transformations ?
Comment répondre aux enjeux sociétaux et climatiques de demain ?
Mode d'évaluation
T1_ATLAS 20 %
CONTROLE CONTINU : 20 % (investissement, pertinence et qualité des réflexions et, recherches,
production hebdomadaire, progression)
réalisation et suivi hebdomadaire d’un carnet de bord A3
RENDU : 80 % (présentation orale, pièces graphiques )
Travail collectif
T2_MODELE 20 %
CONTROLE CONTINU : 15 % (investissement, pertinence et qualité des réflexions et, recherches,
production hebdomadaire, progression)
réalisation et suivi hebdomadaire d’un carnet de bord A3
travail en binome
T3/ VISION 60 %
CONTROLE CONTINU : 20 % (investissement, pertinence et qualité des réflexions et, recherches,
production hebdomadaire, progression)
réalisation et suivi hebdomadaire d’un carnet de bord A3
RENDU : 80 % (présentation orale, pièces graphiques + maquettes)
Travail individuel
Travaux requis
3 étapes :
Temps 1/ ATLAS
4 séances dont 1 visite de site
Rendu T1_21 Mars
Temps 2/ MODELES
3 séances
Rendu T2_11 avril
Temps 3/ VISION
8 semaines
Rendu T3 12/13 juin
E612 : Groupe 2 : V. Zamant, J. Tournaire, C. Onaner, J. Harmand, R. Fusari
Objectifs
La thématique envisagée au semestre 6 inaugure une attitude réflexive commune encouragée par un apparent paradoxe. Car rapprocher d’un seul trait « territoires » et « utopies », c’est provoquer d’emblée une collision dialectique entre deux termes, eux-mêmes chargés de polysémie.
Néanmoins, ce choc volontaire constitue un stimulant pédagogique puissant, capable de nourrir les débats, relatifs au territoire et à l’utopie.
Au travers des deux grands ateliers “Toponyme” et “Topotype”, nous proposons une démarche pédagogique circulaire interrogeant dans un double mouvement le territoire à l’aune de l’utopie, et inversement, l’utopie à la mesure du territoire. Ainsi, le premier groupe, intitulé « Topotype », procédera du territoire vers l’utopie tandis que le second, intitulé « Toponyme », procédera de l’utopie vers le territoire.
« Toponyme »
Au sein de cet atelier, nous souhaitons mettre l’accent sur cette parenthèse enchantée que constitue selon nous ce semestre de clôture du cycle licence.
Nous souhaitons que les étudiants et étudiantes nous démontrent les compétences acquises durant les cinq semestres précédents en les articulant à leur propre imaginaire et esprit critique. Ces derniers étant fondateurs d’une posture engagée, indispensable en cycle master.
Ces acquis seront complétés et enrichis par les outils, représentations et discours propres aux enjeux territoriaux et paysagers.
Nous considérons dès lors que construire un territoire par l’utopie est l’occasion de s’éloigner d’une entrée contextuelle pour questionner en profondeur ces deux notions en osant proposer des définitions personnelles, forcément imparfaites. Chaque phase et chaque séquence de ce semestre sera l’occasion de construire et préciser l’entendement que chacun et chacune se fait de l’utopie et du territoire.
L’appellation “Toponyme” permet de rappeler l’importance de l’art de nommer les choses.
Mode d'évaluation
La note d’atelier de projet comportera une note continue (30%) et une note finale (70%).
La note continue se compose de la note pour chaque phase (10% par phase). L’évaluation continue prendra aussi en compte votre implication tout au long des séances.
La note finale se compose de la note attribuée le jour du rendu final (60%) et de la note de théorie (10%).
Travaux requis
Productions graphiques sur formats 27x27cm
Textes rédigés
Maquettes
E611 : Paysage
Objectifs
HORTUS
Penser la Ville par le paysage
Cet enseignement propose une découverte et une initiation à l'architecture du paysage, des parcs et jardins par la présentation d'un corpus de références et différentes pratiques.
Penser la ville par le paysage, est le titre d’une conférence donnée par Michel Corajoud à la cité de l’architecture en mai 2002. Son introduction sur l’utilité de reconsidérer notre rapport au paysage, nous servira de substrat pour initier une réflexion sur le rôle de celui-ci et des paysagistes concepteurs dans la fabrique de la ville et du territoire.
La typologie du jardin sera le fil conducteur, l’objet de connaissance pour traverser les échelles et mettre en relation l’architecture, la ville et le territoire.
Ce cours propose de découvrir des modes de représentations et des travaux artistiques qui pourront nourrir la démarche de projet au sein de l’atelier.
Contenu
Hortus propose d’explorer la typologie du jardin, son évolution au cours de l’histoire et dans différents contextes culturels. De l’Europe à La Perse, en passant par le japon, nous nous attacherons à rendre visible la notion de bord, limite, frange.
Si le jardin signifie espace clos, il s'agira de bien comprendre comment il a pu sortir de ses limites pour s'ouvrir sur le paysage et servir de modèle dans la transformation des villes et du territoire
Ce cours permet de découvrir quelques grandes figures des pratiques contemporaines et aussi plus anciennes : Michel Corajoud, Gilles Clément, Catherine Mosbach, Michel Desvignes, Paola Vigano, Patrick Geddes, Frederick Law Olmsted….
Mode d'évaluation
projection d'extraits de projets, de textes, de documentaires, de films.
Mode d'évaluation
note sur 20
Travaux requis
Travail personnel cartographique et de représentation sur le paysage.
Dans un cadre de 27x27 cm, l’étudiant.e devra choir un contexte urbain de votre choix et qui témoigne d’une rencontre entre soit :
- ville / infrastructure
- Ville / grand paysage
- Ville / espace rural
Il s’agira de produire 3 cartes à 3 temporalités différentes :
Temps 1 : carte état Major (milieu du XIXème siècle)
Temps 2 : carte 1950
Temps 3 : carte 2024
L’ensemble de la production fera l’objet d’une exposition évolutive dans le hall de l’école et servira de base à un projet plus ambitieux associant Cours magistral avec les rendus des studios de projet.
Travaux à déposer sur un drive en pdf
ECTS | Cours | TD | Pondération |
---|---|---|---|
1crédits | 24heures | 0heures | 10% |
Sébastien
Penfornis Sébastien
Argant |
E613 : TD SHS-VT : Espaces publics
Objectifs
Ce TD s’appuie sur les acquis des cours d’urbanisme et de sciences sociales pour analyser la typologie « espace public ». Il est l’occasion de questionner de manières plus ciblées les représentations, pratiques et discours propres à ces espaces urbains au moyen de l’enquête.
Plus globalement, l’objectif de l’enseignement est de permettre aux étudiants-es de définir et de désigner plus précisément ces espaces dits « publics » à partir d’une initiation à l’enquête ethnographique et à l’analyse documentaire.
L’enquête permet la récolte d’informations multiples dont la synthèse, confrontée à l’approche sensible du terrain, offre un nouveau portrait, une nouvelle « représentation » de l’espace, ici de l’espace public. Les outils de l’architecte-urbaniste et du sociologue seront convoqués pour réaliser ce travail d’observation et de récolte : arpentage des lieux par la marche, observation par le dessin, la photo, la vidéo, rencontre des usagers par l’entretien, compréhension de l’histoire de la genèse de ces espace par la recherche en archives...
Ce TD permet ainsi d’expérimenter diverses approches du terrain objet de l’enquête.
Comme le propose Roger Brunet (1993 : 378), la perception d’un espace procède des sens (attachés au terrain) quand la représentation d'un espace est le résultat d’un processus de « construction mentale détachée du terrain ». Autrement dit, les étudiants-es seront amenés-ées à dresser un portrait de ces espaces, à les représenter, en faisant une synthèse des résultats de leur enquête.
Contenu
L’enseignement alternera entre séances de suivi en atelier et séances de pratique sur le terrain.
L’observation et l’analyse du terrain se fera au travers de quatre exercices, réalisés en binomes :
- carte mentale des parcours et des rencontres ;
- cartographie des évolutions de l’objet d’étude ;
- relevé habité ;
- entretien compréhensif avec un.e habitant.e ou un commerçant.e ou un acteur.ice du site.
Ces exercices auront pour but de questionner : les représentations sociales suscitées par un espace public (notamment au travers de la toponymie), l’évolution morphologique, programmatique et de gouvernance dans le temps (entre sa conception et aujourd’hui), les usages et les pratiques de l’espace public et leurs temporalités, mais aussi la conscientisation de la posture et du protocole d’observation mis en place par le binome étudiant.
La fin du semestre sera consacrée à l’analyse croisée des données et à leur retranscription, située en fonction du parcours effectué.
Mode d'évaluation
L’évaluation se compose :
- d’une note continue basée sur les quatre exercices, la présence et la participation en séance, soit 70% de la note finale.
- d'une note sur la restitution finale, soit 30% de la note finale.
La note continue évaluera la présence, l’assiduité, la participation et la présentation à chaque séance de l’avancement de l’enquête par la production d’éléments (graphiques et rédigés) descriptifs et analytiques. L’enquête et les réflexions développées seront consignées tout au long du semestre dans un carnet de bord.
La note de rendu évaluera la présentation des résultats de l’enquête sous la forme d’un texte (oral de présentation) ainsi que d’une production graphique consistant en un double poster format raisin.
ECTS | Cours | TD | Pondération |
---|---|---|---|
2crédits | 0heures | 24heures | 20% |
Erwan
de Bonduwe Sébastien
Argant Audrey
Courbebaisse |