PROJET D’ARCHITECTURE
available in englishE812 : Projet d’architecture
Objectifs
L'enseignement de projet de Master s'organise par domaine d'études, au sein d'ateliers verticaux réunissant les promotions de M1 et de M2.
Les 4 domaines d'études de l'ENSAB proposent chacun, au S8/S10, 2 ateliers distincts, intégrant la préparation du PFE.
Le détail (contenu, évaluation, travaux, bibliographie) est précisé dans chaque descriptif d'atelier.
ECTS | Cours | TD | Pondération |
---|---|---|---|
12crédits | 0heures | 112heures | 90% |
Mathieu
Le Barzic Loic
Daubas Vincent
Jouve Miquel
Peiro
+ 5 Erwan de Bonduwe
Gaël Huitorel Loïse Lenne Jean Rehault Eglantine Bigot-Doll |
E812 : 1. non inscrits
E812 : Atelier Hybridations – M. Peiro
Objectifs
Penser la ville après covid,
penser une ville capable de s’adapter dans un contexte de décroissance énergétique ou urgence climatique.
C’est une ville qui est capable de réhabiter le tissu existant, les tissu banaux,
pour en faire de nouveaux espaces de vie et de travail qui s’adaptent à nos besoins:
on mobilisera des concepts de typologie et chercherons à produire des lieux de vie et de travail innovants.
C’est une ville capable d’abriter différents usages et fuir le mono-fonctionnel
C’est une ville capable d’être davantage flexible
Contenu
Pour l’année 2023:24 traitera la question de la réutilisation adaptative et de la construction de la ville sur la ville sur deux sites distincts reflétant deux modèles de vi(ll)e différents. Les étudiants re-questionneront de façon prospective ces deux modèles de ville à la lumière des enjeux contemporains liés au changement climatique et aux bouleversements culturels et sociaux. Nous travaillerons entre autres sur la notion de la ville productive, la ville post-compacte, la ville à 15 minutes,... tout en travaillant sur le nerf du sujet, celui de la réutilisation du tissu urbain banal de nos villes.
es étudiants en S8 travailleront sur la question évoquée dans la thématique générale à partir du travail sur deux sites différents.
- Le site de l'ancienne prison Jacques Cartier. à Rennes.
- Le quartier Colombiers à Rennes en se focalisant sur le Centre comerciale trois soleils.
Le travail sera réalisé en trois étapes :
1/ Echelle du quartier. A partir des cours théoriques et des interventions d’invités, les étudiants devront proposer un modèle de ville à l’horizon 2050/ 2100/2150, notamment en ce qui concerne mobilité, densité, formes urbaines espaces publiques.
2/ L’échelle du bâtiment. Une deuxième étape sera le travail sur le bâtiment choisi. Il s’agira d’un bâtiment existant voué a être reutilisé. Le choix des programmes sera issu de l’étude urbaine réalisé auparavant. Dans tout état de cause un des programmes à travailler sera le logement.
Ici devront être traités les questions en priorité les notions de typologie , de structure, d’imbrication,… Il sera possible de travailler soit dans l’enveloppe du bâtiment existant, soit a partir d’une proposition d’extension.
Mode d'évaluation
Controle continu + Jury final
E812 : Atelier Instrumenter – E. Bigot-Doll & M. Le Barzic
Objectifs
Le S8 est l'opportunité de confirmer ou d'infirmer un positionnent personnel au regard de la dite discipline architecture, initié depuis la fin de la licence. Au sein du domaine d'études Instrumenter, ce semestre 8 explore des territoires singuliers, voire impossibles, en vue de la production de fragments spéculatifs tangibles.
Contenu
FRAGMENTS
Territoires Impossibles : Amers
L’atelier Amers investigue les territoires impossibles des côtes bretonnes, ceux que l'on ne peut parfois fouler que par la fabulation mais dont les singularités éveillent les imaginaires collectifs et créent des repères. L'estran est ce territoire impossible par excellence, tantôt à nu tantôt noyé. Chaque projet interrogera cette impossibilité apparente afin d'identifier des usages autres par une architecture autre. Celle-ci, de petite échelle a priori, sera le fruit d’expérimentations de la matière ainsi que de jeux structurels à plusieurs états.
Archifolies
Mode d'évaluation
Contrôle continu et rendu final
E812 : Atelier Transitions n°1 : V. Jouve
Objectifs
« L'architecture, ça n'est pas construire des bâtiments, c'est construire des sociétés »
Gilles Perraudin
L'atelier propose de relier dans la même dynamique de projet les questions de mémoire, de contexte et de création, par opposition aux principes d'instantanéité, de virtualité et de répétitivité ainsi que l'expose et le théorise Philippe Prost, pour que l'étudiant.e pratique et développe son art de la transformation.
Il s'agit de marier visions patrimoniale et écologique, notions qui s'enrichissent mutuellement et permettent une vision cohérente et opératoire du projet, là où les injonctions contradictoires de l'oxymore « développement durable » brouillent les pistes.
Sortir des dogmes au profit d'une liberté de pensée, de (re)penser nos sociétés contemporaines pour faire en sorte que le monde reste habitable en le réparant, le réhabilitant, le restaurant, au service de tout.e.s, c'est à dire en « accommodant les restes », formule empruntée à Philibert de l'Orme, figure tutélaire de l'atelier.
Se situer dans le temps, dans l'espace et dans l'histoire des idées aide à projeter des lendemains favorables.
Comment transformer concrètement un existant, dans une économie de moyens, dans un processus frugal et vertueux sur le plan écologique ?
Qu'est ce que l'on doit absolument garder, transmettre, qu'est ce qui fait patrimoine ?
Quels programmes pour demain ?
Quels choix stratégiques de mises en œuvre ?
Quelle vision positive (re)donner à un bâti abandonné, nouveau devenir par l'action transformatrice du projet ?
Ainsi, l'Atelier intitulé 'l'Art d'accommoder les restes' a pour objectifs de :
- Appréhender la question du monument et de l'architecture ordinaire, des savoirs et savoirs-faire en matière de réhabilitation et de restauration
- Transmettre les théories de la restauration et leurs évolutions, de la renaissance à nos jours
- Projeter la transformation d'un ensemble bâti monumental ou ordinaire
- (re)Dessiner les contours d'une ville, d'un quartier et (ré)habiliter son bâti en répondant aux enjeux sociaux & écologiques contemporains
La convocation de la figure de Philibert de l'Orme est faite tout au long de l'atelier, de l'Orme étant l'un des théoriciens-clefs de la restauration et réhabilitation dans le contexte de la renaissance française - qui est aussi un moment de pénurie de matériaux - d'où l'intérêt de maitriser l'oeuvre par le savoir-faire technique – dont l'art du trait ou stéréotomie – au service de « l'Art d'accommoder les restes ».
Contenu
- Les échelles d'étude et de projet vont du paysage urbain (1/5000) au détail constructif (1/10).
- Les études, relevés et les projets paysagers et urbains sont développés possiblement en binômes.
- Les techniques de construction sont non conventionnelles, éco-biologiques, issues de ressources et savoir-faire locaux.
Deux sites de projets sont proposés :
- la ville de Quintin, en Côtes d'Armor, dont son château classé MH
- l'ancienne Prison Jacques Cartier à Rennes
Les analyses de ces sites sont faites de façon conjointe au sein de l'Atelier, de façon à élaborer des réflexions collectives sur un territoire, une ville ou un bourg, un bâtiment, dans toute l'épaisseur de sa complexité.
Les déplacements et le travail d'arpentage sont facilités par les conventions d'études établies entre l'ENSA Bretagne et ses partenaires - l'Etablissement Public Foncier de Bretagne, les Communes, les Directions Départementales des Territoires et de la Mer, les Directions Régionales des Affaires Culturelles, les Parc Naturels Régionaux, les Conseils en Architecture, Urbanisme et Environnement, les Associations ...
Les étudiant.e.s peuvent choisir des sites alternatifs, en motivant leur choix.
Mode d'évaluation
Sujets, textes et projets de références, diaporamas thématiques présentés en début d'atelier sont partagés sur le Drive dédié à l'atelier.
La production des étudiant.e.s y est déposée au fur et à mesure, et partagée par chacun.e.
Mode d'évaluation
L'évaluation des projets est basée sur les items suivants :
- composer un projet à différentes échelles : paysagère, urbaine, architecturale
- répondre de façon juste et contextuelle aux enjeux d'un territoire, y compris dans sa dimension sociale
- expertiser un patrimoine bâti & paysager et en dégager les potentialités
- développer un programme et le construire dans le détail
- produire une analyse critique, travailler en équipe de façon autonome
L'évaluation est faite par :
- Contrôle continu
- Un jury intermédiaire
- Un jury final
Travaux requis
- Arpentage systématique du site et établissement d'un portrait sensible, par un médium laissé au libre choix des étudiant.e.s ( dessin, texte, photo, vidéo, sculpture, maquette de site, prélèvement, ...)
- Relevé préalable pour une compréhension fine des architectures à transformer, dans leurs dimensions sanitaires et archéologiques.
- Contextualisation dans l'espace et dans le temps du bâtiment et synthèse graphique de ses évolutions pour le diagnostiquer.
Pour ces trois premiers points, la qualité et la fiabilité de la représentation graphique du bâti est primordiale.
- Repérage des enjeux sociaux locaux, et Programmation fine de la réhabilitation, adaptée aux potentialités du bâti et aux attentes locales
- Schématisation graphiques des intentions de projet et rédaction d'un texte de synthèse
- Travail exploratoire du projet et de différentes réponses possibles à toutes les échelles, du paysage au détail constructif, pour réaliser des projets ancrés dans un territoire, des ressources et des savoirs faire.
- Exploration itérative des parcours, des qualités spatiales et des principes constructifs par croquis perspectifs, tests en maquettes d'études, et tous les outils de l'architecte
- Utilisation de la légende graphique = noir pour l'existant, jaune pour le démoli, rouge pour le créé, montrant la lisibilité des interventions.
- Convocation de projets de références alimentant la dimension réflexive / critique du projet et de familles de solutions déjà trouvées dans l'histoire de l'architecture, période contemporaine comprise.
- Etablissement de fiches de lectures des textes de références
- Travail de l'oral et du dessin à des fins didactiques, selon le principe que 'ce qui se conçoit bien s'énonce clairement'.
E812 : Atelier Transitions n°2 : G. Huitorel & L. Daubas
Objectifs
Un monde nouveau
Les convergences de nombreux travaux scientifiques et rapports officiels permettent de cerner de façon toujours plus précise des scénarios pour l’horizon 2050 décrivant un réchauffement minimal de 2°C des températures moyennes. Ceci se traduira notamment sur le territoire français, suivant les régions, par une forte accentuation des épisodes caniculaires, des risques d’incendies forestiers, de tempêtes et
d’inondations, auxquels s’ajoute le déclin déjà entamé de la biodiversité. Dans ce
contexte, l’enjeu pour les architectes est d’agir à leur échelle en mobilisant leurs savoirs et leurs compétences pour concevoir des projets qui, au-delà de la réponse aux problématiques architecturales portées par un site et un programme, seront capables de fournir un niveau satisfaisant de confort et de sécurité à leurs futurs habitants, tout en aggravant le moins possible cette évolution par l’impact environnemental découlant de leur réalisation, de leur fonctionnement ou de leur cycle de vie.
Cet enseignement vise à accompagner les étudiants dans le développement des ambitions architecturales et écologiques découlant de leur analyse des enjeux du territoire choisis, ceci jusqu’à un niveau de définition formelle très approfondi préfigurant leur réalisation potentielle. Sont ainsi visées des architectures qui dialoguent avec les réalités d’un milieu caractérisé par des contextes physiques, culturels, économiques, humains afin de concrétiser les enjeux « thérapeutiques » identifiés dans les situations territoriales explorées.
Cet atelier sera partagé avec les actuels étudiants en M2 terminant leurs études par le PFE. Aussi, cette année, est déjà une préparation du PFE, où vous serez amener aussi à travailler avec des étudiants en master 2 ( master vertical)
En ce sens, il est attendu que les réflexions et les projets qui résulteront de ce semestre soient significatifs de cet engagement et d’une volonté d’agir positivement en tant qu’architecte dans un contexte plus complexe et contraignant que lors des décennies précédentes, mais aussi plus stimulant pour penser l’évolution des enjeux, du langage et des pratiques de l’architecture. Ces changements de perspective engagent par exemple à ré-explorer l’un des rôles fondamentaux de l’architecture avant le milieu du XXe siècle : protéger par elle-même de la façon la plus pertinente possible ses habitants des excès d’un climat pour leur fournir des conditions de vie satisfaisantes, ceci avec une économie de moyens matériels et énergétiques. Par extension, ils invitent aussi à réévaluer certaines hiérarchies traditionnelles de l’architecture, notamment en travaillant prioritairement avec le « déjà-là », en concevant davantage la forme via les qualités thermiques des « vides » qu’elle donne à habiter autant que les pleins qui les délimitent, et en déterminant la matérialité de ces derniers en tenant compte de leurs effets sur les climats intérieurs et leur perception (inertie, conductivité, effusivité, etc.)
Dans cet horizon, une attention particulière sera donnée à la prise en compte des ressources disponibles. L’expérience du PFE peut être l’occasion de faire interagir des forces en présence – matières disponibles, savoir-faire, industries, etc. – avec les problématiques développées sur un territoire donné.
Cet enseignement vise à accompagner les étudiants dans le développement des ambitions architecturales et écologiques découlant de leur analyse des enjeux du territoire choisis, ceci jusqu’à un niveau de définition formelle très approfondi préfigurant leur réalisation potentielle. Sont ainsi visées des architectures qui dialoguent avec les réalités d’un milieu caractérisé par des contextes physiques, culturels, économiques, humains afin de concrétiser les enjeux « thérapeutiques » identifiés dans les situations territoriales explorées. A l’inverse d’un développement linéaire du projet par sauts graduels d’échelle, l’enseignement vise, par une démarche d’itération mobilisant différents thèmes, outils et temps pédagogiques, une densification progressive des idées et des formes à chaque échelle afin d’aboutir à la soutenance du PFE avec une proposition architecturale qui soit à la fois…
… ambitieuse et responsable
… réaliste et poétique
… frugale et généreuse
… simple et riche
… cultivée et inventive
… personnelle et appropriable
Contenu
Analyser- Concevoir - Construire :
Loïc Daubas, Gaël Huitorel, et Erwan De Bonduwe, vous proposons de choisir un site situé sur le bassin versant de la Vilaine pour lequel vous serez en capacité à interagir. Analyse, concevoir et construire sera le triptyque qui se répétera sur chaque site.
Plusieurs temps d'initiations à la construction avec des ressources locales ( BTP - Bois-Terre-Paille) sont programmés.
Une dream-team sera constituée afin de répondre au concours !mpact avec pour objectif de gagner le prix national en 2024 !
Mode d'évaluation
contrôle continue et notes sur projets
E812 : Atelier Traversées : L. Lenne, J. Réhault, E. de Bonduwe
Objectifs
Le DE Traversées propose une approche holistique du projet, dans laquelle le·a futur·e architecte conçoit du territoire au détail constructif, en manipulant l’imbrication de toutes les échelles. Appuyé sur une connaissance fine et une expertise partagée du territoire étudié au semestre impair, le développement d’un projet architectural détaillé permet d’établir des relations entre une stratégie globale, des innovations programmatiques et des mises en œuvre ou aménagements particuliers. La démarche n’est cependant pas linéaire du plan masse au détail, mais prend la forme d’une d’aller-retours entre les différentes échelles du projet. Ainsi la conception ne se limitera pas à l'édifice mais intégrera le dessin des sols, de l’espace public et questionnera la place du vivant et du végétal. Le lien au grand territoire et au paysage passe par le rapport au sol, à la topographie, et au choix des matériaux en rapport avec les ressources du territoire. La prise en compte du processus de fabrication de l’architecture conduit à chercher un équilibre entre effort technique et effet architectural au regard de l’impact global sur le milieu. Enfin, la maîtrise de l’aspect général du projet au travers du dessin détaillé implique le développement d’un regard critique et cultivé sur les enjeux architecturaux contemporains.
Contenu
1. MATIÈRES À PENSER
1.1 HABITER LA VILLE PRODUCTIVE EN MOBILISANT LES RESSOURCES DISPONIBLES
Le défi climatique et social qui s’impose à nous aujourd’hui est une opportunité pour penser la ville autrement. En s’inscrivant dans le scénario Négawatt à l’horizon 2050, l’objectif du semestre est d’imaginer une ville productive qui mobilise les ressources disponibles pour construire.
Pour information : https://negawatt.org/Scenario‐negaWatt‐2017‐2050
1.2. HABITER ‐ PRODUIRE
Jusqu’au début du XXe siècle, la ville s’est construite en associant l’habitat et les lieux de production industriels, artisanaux ou encore agricoles, permettant un certain équilibre fonctionnel et social. Les interactions ville‐ campagne induisaient des échanges culturels et matériels, vecteurs d’une urbanisation reliée à l’économie rurale et ses ressources. Aujourd’hui, l’accroissement de la population urbaine, la pression foncière, le changement d’échelle de production et les règles sanitaires ont entraîné le déplacement des industries et des commerces en périphérie. Ces phénomènes ont engendré la disparition des cellules de production en milieu urbain au profit de logements collectifs, produisant le « zoning » des fonctions de la ville.
Face au constat d’échec de la ville monofonctionnelle, une transformation des pratiques actuelles s’impose. La mutualisation d’espaces à usage unique permet d’enclencher de nouvelles manières de vivre ensemble en projetant une ville autonome en énergie. La flexibilité d’espaces urbains, qui accueillent des lieux de production, actifs en journée, et des habitations, occupées principalement le soir et le week‐end, permet de reconsidérer notre manière d’occuper l’espace et de vivre en ville. Penser les lieux techniques comme de potentiels espaces de sociabilité, appropriables par tous, ouvre un nouvel horizon pour une ville plus joyeuse et autonome.
1.3 FABRIQUER ‐ HABITER
La prise en compte des ressources locales disponibles permet d’ancrer le projet dans un lieu spécifique. L’analyse et l’arpentage feront émerger des ressources et des filières à exploiter pour la conception du projet. L’extraction de la terre, la sylviculture urbaine où l’exploitation d’autres ressources comme la paille donneront lieu à des stratégies économiques et paysagères. Le choix du mode constructif sera l’occasion d’explorer la dimension poétique du matériau.
1.4 PROGRAMME
Il s’agit de concevoir une activité de production associée à une trentaine de logements alternatifs, pensés dans leur capacité à faire la ville. Les logements seront en partie dédiés aux exploitants des unités de production.
Par lieu de production, nous entendons par exemple une petite industrie, une manufacture ou encore une production maraîchère. Une attention particulière sera donnée à la conception mutualisée des espaces extérieurs : passages, aires de jeu, déchargements, fabrication, etc.
A une échelle plus large, une stratégie de quartier sera développée en mettant en relation le tissu urbain existant et les ressources exploitées.
1.5 SITE
Le projet architectural, considéré comme une particule élémentaire du territoire serra l’occasion d’explorer l’épineuse question de la complémentarité entre espace résidentiel et lieu de production sur le territoire Nazairien. Le site de réflexion est à l’interface entre un quartier de logement périurbain et une vaste zone d’activité. L’aménagement de ces deux entités urbaines semblent avoir été pensé de manière autonome et leur rencontre le fruit de leur expansion respective. Le site d’étude témoigne de cette histoire et invite à imaginer de nouvelles relations entre activités productives, habitat et cadre de vie au quotidien. Les qualités paysagères du périmètre de réflexion à proximité des marais, mais aussi ses difficultés, sa situation en entrée de ville, le risque d’inondabilité, la pollution etc. seront le point d’accroche de cette nouvelle dynamique urbaine.
2 MÉTHODOLOGIE
« Le projet urbain consiste à partir de la géographie d’une ville donnée, avec ses exigences et ses potentialités, puis à y introduire, par le biais de l’architecture, des éléments de langage capables de donner forme au site ».
Manuel de Sola-Morales « La seconde histoire du projet urbain »
Le projet sera ici utilisé comme une synthèse de l’entrelacement des échelles de pensée, du territoire au détail architectural. Chaque projet devra faire l’objet d’une méthodologie singulière et par essence transdisciplinaire. Elle s’appuiera sur les acquis et la connaissance du territoire développés collectivement au premier semestre.
Ce travail à l’échelle urbaine devra être mobilisé et sera le ferment du projet architectural montrant la capacité à traverser de manière cohérente les échelles de projet, du territoire à la formalisation d’une architecture composée.
La méthodologie de l’atelier est organisée autour de différentes temporalités, dont certaines s'enchaînent et d’autres s’enchevêtrent, leur tuilage étant lié au projet lui-même.
Chaque séance s’appuie sur le travail des étudiants, mais aussi sur des apports théoriques du groupe d’enseignants : lectures, cours, rencontres, conférences. En particulier, un déplacement collectif sur site est prévu en tout début de semestre.
2.1 RELEVÉ
Pour alimenter la conception du projet, vous réaliserez par groupe le relevé d’un lieu de production réel.
Ce relevé à pour objet l’édifice qui accueille l’activité productive, ses modes constructifs, sa trame etc. mais également les éléments liés au processus de production lui-même, outils, chaîne logistique, ergonomie, ambiance lumineuse, nuisances acoustiques etc. Il s’agit donc de relever autant les espaces intérieurs que les surfaces extérieures nécessaires au processus de production.
Supports :
Dossier rendu plans, coupes, et élévation au 1/200
Axonométrie
Schémas
Cartographies thématiques :
2.2 ACQUISITION DES LIEUX
Vous réaliserez une analyse du site orientée sur les ressources matérielles et sociales (topographie, paysage, infrastructures, histoire, mobilités, dynamiques économiques…) pour élaborer une stratégie de projet à l’horizon 2050 à l’échelle du périmètre de réflexion. Si une parcelle d’intervention est identifiée à ce stade, la stratégie urbaine pourra faire émerger un choix d’implantation différent.
En continuité du premier semestre, un travail d’enquête ayant pour objectif la production de connaissances spécifiques au site est réalisé. Cette étape de décodage territorial apporte la matière de projet, à travers des itérations entre les différentes échelles de lecture et de compréhension du contexte. Par des recherches, des cartographies thématiques, des maquettes conceptuelles, des dessins d’intentions et de figures structurantes, il s’agira de proposer une approche méthodologique afin de rendre lisible leur compréhension prospective du site et élaborer un « récit de projet ».
La production de connaissances spécifiques au territoire (Filières, dynamiques locales et globales...) doit permettre de dégager une attitude réfléchie sur la relation que l’architecture organise entre les parties et le tout, entre rupture et continuité, entre permanence et transition.
Supports :
Dossier rendu analyse urbaine et architecturale
Cartographies thématiques liées aux intentions de projet, par exemple :
Analyse historique et prospective (évolution du site)
Analyse économique (activités productives présente, profils des habitants etc.)
Analyse géographique physique (Topographie, hydrographie, ressources naturelles, zones d'intérêt naturel, faune, flore, grand paysage...)
Analyse géométrique (Coupes paysagères, analyse tissu urbain, maquette...)
Premières intentions (plan de projet type OAP)
2.3 INTENTIONS URBAINES, ARCHITECTURALES ET INTUITIONS DE MISE EN ŒUVRE
Cette partie du semestre est consacrée à la conception du projet urbain et architectural : parti d'implantation, proposition morphologique, adaptation au sol, définition et conception de l'espace public, choix architectoniques, intentions de choix de matériau, définition des espaces...
Toutes les décisions prises à ce stade du projet devront répondre au « récit de projet » afin de maintenir la cohérence entre les échelles de pensée du projet. Parallèlement au lancement du travail de définition spatiale, une maquette d’un extrait du projet représentant un détail significatif du projet (liaison mur/plancher, ancrage au sol etc.) est produite. C’est l’occasion d’une expérimentation sur la matière du projet par la manipulation et l’assemblage.
Supports :
Schémas et notes sur la stratégie programmatique et constructive
Plan d'insertion au 1/1.000
Coupes paysagères au 1/1.000
Schémas et notes sur les intentions urbaines et architecturales
Maquette de détails constructifs au 1/20
Plan de masse du site au 1/500
Plans de niveau au 1/200
Coupes et élévations projet 1/200
Premières intentions sur la conception de l'espace public
Perspectives ou croquis d'ambiance
Texte explicatif du projet
2.4 RÉSOLUTION ARCHITECTURALE, COMPOSITION ET MAÎTRISE DU DÉTAIL
Un travail précis sera mené sur la notion d’enveloppe comme médiation, interface et porosité, appuyés sur des thématiques croisées :
- Matérialité, texture et assemblage
- Rapport au sol et seuil
- Structure, parois et trame
- Séquences, parcours et limites
- Cadrage, lumière et embrasure
3 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Au travers des échelles : Le développement du projet n'est pas linéaire, du plan masse au détail. Les choix constructifs, paysagers ou programmatiques interagissent tout au long du processus. L’enjeu est d’établir les relations entre une question générale et des mises en œuvre ou aménagements particuliers au travers de rapprochements thématiques, d'innovations programmatiques, de réflexions sur les modes de vie.
Horizon, sol, matière : Associer de manière simple le lien au grand territoire et au paysage, le rapport au sol et à la topographie et les options constructives. Comprendre donc le développement durable comme une démarche intégrée : choix du site, choix des matériaux en lien avec les ressources territoriales, de l'implantation, équilibre entre l'effort technique et l'effet architectural, le caractère mutable des espaces et des programmes, rapport entre architecture et éléments naturels, etc., participent tous à cette démarche.
Architecture, paysage, infrastructure : Englober le paysage, l’espace public, les chemins, le bâtiment, les murs, le modelage du sol, la végétation…
Nature construite, nature sauvage, nature cultivée : Penser les limites et les usages entre ces entités.
Mutable, adaptable, réversible : Penser l’architecture aujourd’hui dans l’idée de sa transformation de demain, l’idée de mutation jusqu’à celle de ruine.
Caractère et construction : Envisager l'objet architectural comme une marque construite du territoire et en ce sens assurer une maîtrise de l'aspect général au travers du dessin détaillé, non seulement au sens technique, mais comme une figure géométrique complexe. Intégrer le processus de fabrication dans l’expression de l’architecture.
Le projet comme un acte culturel : Développement du sens critique vis-à-vis des enjeux culturels de l'architecture comme discipline au travers d'un argumentaire cultivé et engagé sur le projet. En particulier, quelle architecture contemporaine dans un territoire urbain, rural ou péri-urbain ?
Exprimer, transmettre : Savoir restituer sa stratégie par le dessin, la maquette, le texte et l’oral, être capable d’exprimer avec clarté son propos, en cherchant à lier fond et forme. Une restitution de forme libre sera engagée par chaque étudiant dans le semestre à des acteurs du territoire.
Mode d'évaluation
Contrôle continu, jury intermédiaire et jury final (pas de compensation du jury final).
Travaux requis
Liste non exhaustive, à compléter selon la démarche de projet
Diagnostic des lieux et retranscription de l’enquête
Définition d’une stratégie territoriale (reprise et complétée du S1)
Élaboration d’intentions urbaines et architecturales
Résolution architecturale
Choix constructifs, maîtrise du détail en lien avec toutes les autres échelles
Définition de tous ces éléments et justification des choix à chaque étape par le dessin, la maquette constructive, les recherches sur la matérialité, voire le prototype, l’écrit et l’oral. La nature et l’échelle de chaque document sera adaptée au propos.
Réaction aux critiques, évolution du projet, acquisition d’une autonomie dirigée (M1) ou confirmée (M2)
E811 : Théorie de l’architecture
Objectifs
Nous proposons que le cours de théorie de l'architecture de S8 soit l'occasion pour les étudiant•es d'embrasser la production architecturale contemporaine et de l'histoire récente au prisme d'un des enjeux fondamentaux de la discipline : l'articulation de signes et de sens à travers la fabrication d'un espace ; cela par la manipulation d'idées inscrites dans une histoire qui les dépasse et les ancre ; et par l'agencement de matière, nourri de conditions techniques et de conditionnements technologiques propres à une époque.
Pour cela, nous proposons que le semestre s'organise en deux séquences successives qui permettront aux étudiant•es d’envisager les pratiques contemporaines dans leurs portées symboliques et leurs réalités physiques. La première séquence animée par Margaux DARRIEUS (séances 1 à 6) s'attachera, à travers des exposés thématisés, à dresser un panorama des productions architecturales récentes face aux enjeux socio-environnementaux contemporains, en puisant dans les sciences humaines et sociales pour comprendre les représentations et les systèmes de valeurs qui rendent lisibles les
signes qu’elles articulent. La seconde séquence animée par Miquel PEIRO (séances 7 à 12) s'attachera, à travers des exposés monographiques, à comprendre comment un concept devient artefact construit ; comment un signe fait sens, dans le cadre de réalisations où la pensée constructive est centrale dans la fabrication intellectuelle de l'architecture.
Contenu
1ère séquence : Introduction au langage environnemental de l'architecture - Enseignante Margaux DARRIEUS
Si les discours et les dispositifs architecturaux actuels paraissent dispersés, amnésiques parfois, c’est le rôle de la théorie de l'architecture de construire leur cohérence, de rendre lisible ce qui les lie et ce qui les relie à l'histoire des savoirs architecturaux. Ce cours propose de mobiliser pour cela différents matériaux (projets de papier, réalisations architecturales et discours conceptuels associés, discours liés aux démarches de leurs architectes), en s’intéressant aux formes architecturales autant qu’à leurs processus d’avènement.
Et parce que la condition socio-environnementale contemporaine met à mal une analyse de l’architecture qui s’en tiendrait aux limites de l’objet bâti, ce cours propose une théorie volontairement hétéronome de l’architecture. Le présent épais dont émane l’architecture, en impliquant une multitude d’acteurs humains et non-humains, impose de puiser dans les disciplines qui informent ce monde élargi. L’architecture n’est pas un fragment isolé du monde social et culturel dont elle émergerait « pure ». Au contraire : elle doit être décrite à la lumière de conditions généalogiques, culturelles, économiques, politiques, techniques, etc. Pour comprendre la force discursive de l’architecture, il faut comprendre les représentations et les systèmes de valeurs qui animent le monde dans lequel elle se déploie et rendent lisibles les signes qu’elle articule. Les sciences humaines et sociales peuvent aider à cela.
Les exposés thématiques sont centrés sur un ou deux éléments identifiés comme tenants du vocabulaire du « langage environnemental » de l’architecture, illustrés par une diversité de projets et de pratiques français et internationaux du XXe et du XXIe siècle, et cadrés théoriquement par des lectures fondamentales. L’ensemble des 6 cours offre aux étudiant•es une culture de la production contemporaine et de l’histoire récente, en même temps qu’une ouverture à quelques lectures fondamentales de la théorie architecturale et des sciences humaines et sociales qui les nourrissent. Il sera proposé à la lecture une sélection d’extraits significatifs de ces textes
L'architecture, après Charles Jencks
Des premiers courants écologistes aux contre-cultures américaines ; des expérimentations solaires de David Right (6) aux «cités jardins à trois dimensions» de Frei Otto ; des explorations climatiques de Françoise-Hélène Jourda et Gilles Perraudin aux recherches du CRAterre de Patrice Doat, jusqu’à la redécouverte de techniques de construction archaïques en territoire métropolitain ; les cinquante dernières années ont, par exemple, été marquées par les explorations des architectes de liens nouveaux à la Terre, alors même que la thèse anthropocène se construit et se diffuse. Un certain rapport à la technique se dessine en même temps - influencé, en France, par les réglementations thermiques. De même que, plus récemment, des travaux comme ceux de Diébédo Francis Kéré ou d’Anna Heringer montrent que le système de valeurs architecturales semble remettre l’accent sur la fondation de l’architecture et de l’architecte dans un lieu, au sein d’un groupe, du vivant, d’une identité fantasmée.
On pourrait également dire que la « frugalité » revendiquée des dispositifs architecturaux, qu’elle soit rationalité constructive comme chez Lacaton Vassal ou matérialité bio-sourcée chez Boltshauser, succède à l’héroïsme formel autoréférencé qui a dominé la fin du XXe siècle et le début du XXIe, où certaines architectures extraordinaires ont marqué de leurs exploits plastiques l’essor des métropoles. La circulation, dans les écoles, les revues et les agences, de références telles que la pratique de l’architecte Simon Teyssou dans le petit village du Rouget (Cantal), de Bernard Quirot à Pesmes (Haute-Saône), comme la redécouverte de Luigi Snozzi, des territorialistes, semble témoigner d’un même désir de ré-enraciner l’architecture en ravivant les préceptes du « régionalisme critique ». Dans le même sens, les pratiques valorisant l’immersion dans les chantiers, au plus près des êtres, des savoir-faire et de la matière, apparaissent hautement désirables.
Quelles sont les caractéristiques des dispositifs spatiaux émanant de ces différentes inclinaisons, et quels images et imaginaires partagés fabriquent-ils ? En rationalisant plans et façades ; en exhibant réseaux, goulottes électriques et gaines de ventilation comme de chastes ornements, artefacts tolérés car fonctionnels ; en annonçant leurs filiations matérielles pour dire leurs affiliations culturelles ; en théâtralisant le travail de la main et du temps ; en mobilisant la perception et les ambiances par un retour à la phénoménologie ; l’architecture des cinquante dernières années propose des agencements aux échelles mesurables, quantifiables et palpables, sensibles, de proximité. De même que la diffusion de la théorie des « milieux » ou du « bio-régionalisme » chez les urbanistes peut être lue comme une manière de redonner racines au projet de territoire ; comme un prolongement de «l’architecture de la ville», après des années d’une métropolisation globalisée du monde. C’est en étudiant ces multiples signes et leurs sens que la théorie pourrait établir ce qui fabrique aujourd’hui un langage environnemental de l’architecture, différent de ce que fut celui d’une modernité déterritorialisée et générique dans ses matières et ses imaginaires.
De la réduction sémantique opérée par le mouvement moderne qui devait, d’après Bruno Zevi, produire un langage alternatif autoréférencé, les architectes d’aujourd’hui semblent malgré tout retenir la rigueur fonctionnelle et la vérité constructive. Non pas pour produire des lieux immuables, mais pour bâtir des espaces essentiels, perpétuellement adaptables. De l’éclectisme postmoderne décrit par Charles Jencks, de son pluralisme des formes où prévaut l’émotion face à des références savantes et populaires, les architectes contemporains retiennent la force des imaginaires. Plus qu’une transformation radicale du langage de l’architecture, c’est peut-être à une sédimentation des idées qu’on assiste. Le langage environnemental de l’architecture se bâtissant sur de nouveaux archétypes : des plans interchangeables, des parois qui ne cachent rien de leur histoire, des détails qui affilient. Au fond, ce cours serait peut-être l’occasion d’actualiser l’arbre de l’évolution de l’architecture du XXe siècle imaginé par Charles Jencks.
2ème séquence : Formes de permanence - Formes de résistance - Enseignant : Miquel Peiro
On part de l'hypothèse que pour pouvoir transformer/réutiliser les bâtiments il faut travailler sur quels sont les formes de permanence de l'architecture. Ces formes de permanence vont résister aux modifications/adaptations/ clarifications que on voudrait faire au bâti existant.
On s'intéresse dans ce cours trois formes de résistance : la structure (déjà là), l'enveloppe et le type architecturale (type fonctionnel, distributif, formel,...)
Le cours est donc divise en trois parties
Séance introductoire : définitions : Permanence, évolutif, forme, temps, flexibilité, reutilisation
Partie 1 : la structure
- Théories : viollet le duc, perret, structuralistes, ....
- Notion de détail significatif de Carlo Ginzbourg.
- Vérités (signe, indice, chose)
- developpements des paradigmes de relation entre architecture et structure au long de l'histoire (travail à partir d'analyse de projets)
la trame
la structure qui suit la fonction
la structure qui dessine l'architecture
la structure autonomme et autoreferencé
l'architecture qui tyranise la structure
- Modes de relation entre un projet et la structure déjà là (architecture comparé de deux projets récents)
agregation
surélevation
transmutation ou transformation
Partie 2 : l'enveloppe
- L'enveloppe définitions
- Desplazes et le double axe (définition technique)
- Semper et le textile
- Langage, signe et transgression du signe.
- façadisme
-developpements des paradigmes de relation entre architecture et enveloppe au long de l'histoire (travail à partir d'analyse de projets)
imbrication
séparation
effacement
décoratif
- Modes de relation entre un projet et l'enveloppe déjà là (architecture comparé de deux projets récents)
adaptation de l'enveloppe
transfiguration de l'enveloppe
Partie 3: Le type architectural
_ différence entre type et typologie / type et style / type et paradigme
_ parcours historique sur la notion de type architectural
_ le type et vitruve : type fonctionnel (espace), type constructif , type ornamental (style?)
_ Modifier le type :
la permanence du type
la transgression du type
Mode d'évaluation
Pour offrir aux étudiant•es un appareillage théorique solide, il leur sera transmis des textes fondamentaux évoqués pendant les 12 séances, venus de la théorie de l'architecture et des sciences humaines et sociales. Ils et elles devront mobiliser ce contenu pour rédiger une note de 2 A4 (11000 signes maximum, espaces compris), problématisant la démarche d'un•e architecte ou un projet architectural bâti ou non bâti, pourquoi pas présenté par un•e des conférencier•es lors de sa venue à l'Ensa B, au prisme des questions conceptuelles et culturelles abordées lors des cours de théorie.
ECTS | Cours | TD | Pondération |
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2crédits | 24heures | 0heures | 10% |
Miquel
Peiro Margaux
Darrieus |